Happy Halloween!

Samedi surprise

D'habitude, nous allons à Santa Cruz une fois par an tout au plus et nous ne nous arrêtons pas toujours sur le Boardwalk...mais cette année, la cousine de France et les cousins d'Allemagne s'étant déplacés pour venir nous voir, nous avons opté pour un pass annuel. Le week-end dernier, le parc nous proposait d'emmener un copain gratuitement, ce que nous avons fait. Une journée-surprise donc!

Dinner and a movie

Ce soir, j'étais sur mon voilier à quelques milliers de milles marins des côtes de Sumatra quand un container perdu au milieu de l'océan est venu crever la coque de mon embarcation. L'eau a jailli du trou béant sans que je puisse l'arrêter et en quelques secondes j'ai tout perdu, mon ordinateur, ma radio et donc tout contact avec la terre ferme. Je me souviens que c'est à ce moment-là que j'ai cessé de respirer. Pendant que le personnage de Robert Redford, lui, a tout mis en oeuvre pour nous sortir de cette galère; moi, en revanche, je me suis laissée porter, pas certaine du tout de pouvoir en sortir saine et sauve, prête à en finir à chaque instant...Quel film! 

Une heure et demie de silence, d'angoisse et d'incertitude, un acteur fabuleux...et une super bonne pizza pour finir la soirée!  

Hocus pocus

Quand Noé m'a dit qu'il voulait une cape de sorcier, il ne m'est pas venu à l'idée que je pouvais l'acheter. Depuis qu'il est petit, je bricole (je ne couds pas...surtout pas!) des costumes. Il y a bien eu un hiatus de deux ans parce qu'en CE1 et CE2 les costumes faits maison, c'est pas cool mais en général, je me débrouille sans passer par la couture.

C'est donc avec appréhension, cette année, que je me suis mise au travail. Les agrafes, le scotch ou la superglue sur un costume de pré-ado, c'est courir droit à la catastrophe et risquer d'être reniée à tout jamais. Il a fallu me rendre à l'évidence, si j'allais réellement faire cette cape, je devais apprendre à me servir d'une aiguille. Je suis donc allée chercher le tissu (de la feutrine pour simplifier, pas d'ourlet!) et je me suis mise au découpage des morceaux. Les rassembler n'a pas été une mince affaire. Les coutures sont approximatives et de guingois, mes capacités sont encore limitées, mais le tissu est noir et finalement, on n'y voit que du feu. 

Pour les finitions, j'ai appelé ma copine C. à la rescousse. Une après-midi sympa autour d'un thé à la menthe et voilà le travail (presque terminé). Tadaaa! Je suis plutôt fière de moi. 

L'année prochaine, je fais la panoplie de Marie-Antoinette...pour Adèle!

Joli message...

Boo-A-thon

6 miles en deux heures et demie. Il m'aura fallu parlementer, prier, supplier, puis trouver quelques stratagèmes pour motiver la belle qui était prête à faire 15 kilomètres hier et plus rien aujourd'hui: "on n'est pas obligé d'y aller, maman". Comme tous les ans, nous avons participé à ce fundraising. Chaque enfant est sponsorisé par ses parents, des voisins ou des amis pour chaque mile qu'il effectue.

6 miles, donc, sous un beau soleil d'automne, 24 allers-retours entre la grille de l'école et le bout de la rue, 12 passages devant la maison aux  spooky babies, 4 arrêts devant le snack-bar pour se recharger en bretzels et carottes crues, 1 pause déjeuner. Nous sommes rentrées à la maison avec la satisfaction d'avoir fait tout de même de gros efforts et nous avons fini la soirée devant les magnifiques Contes de la Nuit de Michel Ocelot.

Petit rappel

Sa copine Stella lui a offert son beau vélo. Stella s'en va pour Boston à la fin de l'année et elle a hérité de celui de son frère. Deux jours passés à s'entraîner, deux bons gadins, un genou râpé et un frein un peu tordu mais Adèle sait maintenant tourner en rond sans jamais s'arrêter.

Nous voici en plein été indien. 28˙C, une chaleur de feu de broussaille. En revenant du travail vendredi, j'ai trouvé Berkeley baignée dans une épaisse fumée à l'odeur de feu de camp. Les incendies ne sont pas rares en cette saison. Des champs avaient brûlé derrière la colline, rien de grave. Nous avons profité des rayons de soleil et apprécié notre calme dominical et puis,...la terre a tremblé, d'une petite magnitude de 3.1 sur  l'échelle de Richter, pas grand chose mais assez pour nous rappeler que nous habitons sur une faille, assez pour me rappeler qu'il faut que je réapprovisionne notre boîte d'urgences en soupes aux lentilles et barres de céréales.